Vous avez une histoire à raconter,
un projet ou une idée à partager en lien avec notre thème 2019 ?
Devenez speaker de l’édition 2019 !
Thème 2019 (titre provisoire) :
« L’Homme et son écosystème, entre progrès & dépendances ».
Pour candidater, envoyez-nous un message à tedxissy@gmail.com avec :
- Le message que vous aimeriez délivrer au public, en lien avec notre thème 2019 (et l’une des déclinaisons ci-dessous, ou autre déclinaison de votre choix);
- Pourquoi vous aimeriez délivrer ce message : votre histoire, votre expérience, vos travaux…;
- Une rapide biographie de vous.
8 à 10 speakers seront sélectionnés pour éclairer ce thème sous un angle original. La sélection s’effectue selon des critères connus à l’avance (que vous pouvez découvrir en regardant cette vidéo). Nous composons ainsi une soirée exploratoire passionnante pour le public qui assiste à l’enregistrement des talks.
Ci-après un panorama, non exhaustif, de différents angles possibles autour du thème de cette année.
Merci et à bientôt !
L’équipe du TEDxIssylesMoulineaux
EDITION 2019 (Titre provisoire)
« L’Homme et son écosystème, entre progrès & dépendances ».
Déclinaisons envisagées du thème 2019 :
1. L’humanisme, ni trop haut, ni trop bas.
2. Données : curseur entre bien intime et bien commun.
3. La valeur : quantité versus qualité ?
4. En route pour « une bonne guerre » ?.
5. Modèle coopératif
6. Religions et « personne »
7. La médecine au-delà des actes codifiés par la Sécu
8. Bien manger : s’empoisonner ou empoisonner ?
9. La famille remise au centre de notre vivre ensemble ?
10. Les tâches empathiques : métiers d’avenir
11. Libre au 21ème siècle ?
12. Progrès et dépendance…..
1. L’humanisme, ni trop haut, ni trop bas
L’Homme, seul mammifère capable de créer des images et donc de l’imaginaire et donc du progrès se sent au sommet de la création, mais il en est de plus en plus dépendant, notamment à travers le numérique. Il découvre même qu’il doit en être le serviteur. (Laudato si, Demain…).
Peu à peu le principe de gouvernance : « je décide et vous faites » devient « regardons comment faire et je vais organiser les ressources pour que vous puissiez faire bien ».
2. Données : curseur entre bien intime et bien commun
Le système actuel de numérisation de la société laisse croire qu’il est possible de générer des données à l’infini. Ceci rend l’Homme méfiant vis-à-vis des institutions, des associations et des entreprises.
Le RGPD ne répond pas explicitement à la question suivante : les données concernant la caractérisation de chacun et ses mouvements reflètent son intimité, mais une fois agrégées puis ciblée, elles permettent de gérer le bien commun : être prédictif, préventif ou curatif de manière circonstanciée niveau d’un individu comme au niveau de la collectivité. (sans reprendre les thèmes déjà développés : Paul Louis Belletante, Pierre Blanc en 2017)
3. La valeur : quantité versus qualité ?
L’ère que nous terminons s’est concentrée sur la quantification pour faciliter la valorisation. Mais dans ce monde fini qui montre ses limites la notion de qualité devient une valeur en hausse !
L’obsession de la quantification privilégie le court terme. Or ce qui est strictement bon sur le court terme l’est rarement sur le long terme et inversement.
Nous devons donc apprécier nos contributions au bien commun en intégrant les aspects qualitatifs. Par exemple, nous prenons conscience qu’un tissu entrepreneurial n’est pas une simple juxtaposition d’initiatives, mais une chaîne d’actions qui doivent être cohérentes entre elles pour obtenir une notion de « qualité globale ».
4. En route pour « une bonne guerre » ?
L’Homme n’a pas de prédateur. Il doit réguler lui-même sa démographie pour ne pas se mettre en danger. Jusqu’au 18ème siècle, il y avait les guerres (devenues trop dévastatrice) et les épidémies (désormais contenues).
Résultat, notre démographie galope et notre planète est dévorée. Les solutions sont connues :
- l’éducation, des femmes en particulier, mais le processus est lent au regard de l’urgence dans laquelle nous sommes rendus,
- un pacte social revisité pour ralentir la surnatalité (et la sous-natalité) et enrayer le vieillissement en mauvaise santé.
La guerre de l’eau est déjà inévitable et le capitalisme dans sa forme actuelle est fragilisé chaque jour par ses crises.
Alors, les tensions montent, le populisme gronde, une multitude de petits conflits locaux explosent plus ou moins fortement (et relayés plus ou moins silencieusement) en diverses zones du monde, comme de mini-éruptions volcaniques. La Chine s’arme et l’Europe s’émancipe militairement et technologiquement. Tout ceci est-il annonciateur d’un séisme d’ampleur ? Une guerre sans soldats ?
Autant de sujets graves qu’une touche d’humour peut rendre audible… Le public est à l’écoute de toutes les ébauches de solutions aussi partielles soient-elles.
5. Modèle coopératif
Plus l’Homme fait évoluer son modèle civilisationnel, plus il crée des dépendances entre ses congénères. La coopération devient un impératif.
Ce besoin de coopération entre dans tous les processus de production et de gestion du bien commun. Nous constatons que la coopération aussi part du bas vers le haut, alors que nos modèles traditionnels sont inverses. Autorité, pouvoir, liberté et responsabilité : cette nouvelle vision se dessine jusque dans nos institutions et dans une forme de démocratie rêvée…
6. Religions et « personne »
Le personnalisme, est un courant d’idées, apparu au début du 20ème siècle, fondé par Emmanuel Mounier autour de la revue Esprit et recherchant une troisième voie humaniste entre le capitalisme libéral et le marxisme.
Le regard sur la place de l’Homme est très varié dans les grandes religions, et donc dans les modèles culturels en fonction de la religion dominante. L’œcuménisme et l’interreligieux sont-ils une perspective pour le bien commun ? Un modèle agnostique se dessine-t-il ?
7. La médecine au-delà des actes codifiés par la Sécu
La médecine du 20ème siècle s’est structurée autour des pathologies de l’ère industrielle et de la confiance dans la technologie. Aujourd’hui, les pathologies évoluent et le corps humain est perçu comme un système complexe, beaucoup plus dépendant de son environnement qu’on ne le pensait.
Les maladies de l’âme deviennent un sujet à propos desquelles la médecine peut soit se diversifier, soit laisser émerger un nouvel espace, qualifié actuellement de paramédical.
L’Homme devient-il hybride sous l’effet du Trans humanisme, des manipulations génétiques et les chimères et tout simplement les modes de vie et les critères de « réussite ».
8. Bien manger : s’empoisonner ou empoisonner ?
L’industrialisation de l’agriculture touche à ses limites productivistes, mais aussi sociales et sanitaires. L’homme s’adapte-t-il à une nourriture « trafiquée et quasiment morte », ou bien devons-nous adapter notre agriculture aux limites que nous rencontrons ?
La nourriture peut être une fête, (c’est alors l’acte social par excellence), et plus ou moins consciemment une célébration commune de la beauté, l’expression d’une culture (ouverte ou fermée, figée ou évolutive…)
La cuisine dans le monde global et digital contribue-t-elle à faire grandir en humanité ?
9. La famille remise au centre de notre vivre ensemble ?
Le consumérisme nous a conduits à penser l’Homme dans sa dimension individuelle. La protection sociale nous a permis de nous affranchir de la dépendance familiale. Aujourd’hui, nous apprenons qu’un individu est d’abord un être en relation, et que l’apprentissage de cette relation s’inscrit dans la continuité de sa lignée. La famille reste donc plus importante que nous le pensions.
Quel modèle de société gagnerait à prendre cette réalité en compte et quels bénéfices en tirerait-elle ? Comment se jouent la transmission et l’appropriation de ces repères stables dans un monde devenu liquide, virtuel, changeant ?
10. Les tâches empathiques : métiers d’avenir
Début et fin de vie, accidents de la vie, dépendances temporaires ou définitives génèrent de nouveaux besoins. Comment les actifs, pris dans la frénésie de l’urgence peuvent-ils faire face à ces besoins ? Comment suppléer à cette présence des proches ?
Apparition de nouveaux métiers ? Prise en charge par des robots de compagnie ? Notre vie est un cycle intergénérationnel. Comment repenser ce cycle au 21ème siècle ?
11. Libre au 21ème siècle ?
La liberté pour quoi faire et à quel prix.
12. Progrès et dépendance…
Le sage de la Silicon Valley dit « celui qui ne progresse pas va mourir » et le sage éthiopien dit « s’il continue à progresser comme ça, il va mourir ».
Finalement, plus la modernité accélère, plus elle précipite vers une nouvelle forme d’archaïsme.
Il y a encore tant à dire sur ce sujet… Y compris des thématiques qui entrent dans le thème général.